Episode 2

Une rapide recherche sur Internet nous permet de comprendre que soit nous avons affaire à une croix huguenote, soit à une colombe. Je ne vois pas comment utiliser la croix, en revanche nous savons maintenant que le dessin représente une colombe, qui me rappelle une ancienne affaire à la recherche de l’arche de Noé. Cela ne s’était pas bien terminé et je suis déjà impatient d’y retourner.

La description de la « professeure » rappelle quelque chose à ma compagne, Bamboo. Elle a suivi des cours avec une prof d’histoire ancienne, qui avait cette démarche claudicante et la même allure générale. Elle trouve un bon prétexte auprès du recteur de l’université qui lui donne l’accès au bureau de cette professeure. Il ne lui faut pas longtemps pour trouver un papier scotché sous le sous-main. Une petite photo et la voilà qui revient vers nous.

On voit qu’il s’agit du mur des lamentations à Jérusalem ; c’est là-bas que cela se passe et nous allons nous y rendre.

Nous parcourons la ville de Jérusalem à la recherche d’un gros 4×4 bien équipé pour le désert. Cette fois, pas de doute, nous sommes suivis. Nous testons nos suiveurs en nous engouffrant dans ce qui est appelé le tombeau de Jésus, au pied du mur des Lamentations. Nous étant bien cachés dans le groupe de visiteurs, nous les voyons entrer et continuer jusqu’au fond. Puis, curieusement, nous ne les voyons plus. Nous nous enfonçons aussi et, pas de mystère, ils ne sont pas là. Nous décidons de revenir dans la nuit pour utiliser nos gadgets et tenter de découvrir une ouverture secrète, tout en laissant Bruno dans les parages en charge de repérer l’éventuelle sortie de ces individus.

Bruno est fan de mots croisés et autres Sudoku. Non seulement pour les décoder à la main mais aussi en tant que développeur informatique très doué ; j’espère qu’il ne va pas encore améliorer ses logiciels pour décoder ces mots croisés, oubliant ainsi de surveiller l’entrée !

Nous revenons durant la nuit ; après avoir contrôlé auprès de Bruno que personne de nos suiveurs n’est ressorti du tombeau, nous décidons d’entrer, ce qui ne nous sera pas difficile, le lieu n’étant pas très bien gardé car il n’y a pas de tensions civiles ces temps et beaucoup de monde dans les rues. Nous avançons prudemment, car nos suiveurs de cet après-midi peuvent nous surprendre. Mais nous arrivons au fond de la galerie sans croiser quiconque. Comment ont-ils fait ?

Nos détecteurs nous permettent de découvrir qu’il y a une trappe au fond de la dernière salle. Difficile de croire qu’ils soient entrés là car elle est recouverte de poussière ; il est vrai qu’avec tous ces visiteurs…

Nous comprenons vite qu’elle ne va pas s’ouvrir aussi vite que ça. Va falloir réfléchir un peu. Bamboo me signale que c’est écrit « frorpeh » sur la trappe ; bizarre ce mot, d’ailleurs lorsque nous l’indiquons sur le bouton rotatif, comme sur les portes des coffres-forts, la trappe ne s’ouvre pas. Comment allons-nous traduire ce mot bizarre ?

Résolution de l’énigme du code sur la trappe : il suffit de décaler chaque lettre de 3 positions sur la gauche dans l’alphabet; ainsi f devient c, r devient o, … Le mot à trouver est donc colombe

La porte de la trappe est maintenant ouverte.

Nous descendons une échelle métallique verticale à l’aveugle ; nous ne pouvons utiliser nos lumières parce qu’on ne sait pas si nous sommes attendus ou non. Mais rien, personne… cette fois nous allumons nos lumières et commençons l’inspection de cette salle pas très grande, la taille d’une pièce d’appartement. Nous ne découvrons qu’un seul élément décoratif, à savoir une colombe sculptée dans la roche. Il faut de bons yeux pour la discerner, et la pierre toute polie nous invite à appuyer dessus.

Ce n’était pas une bonne idée ; nous entendons un bruit ; c’est la trappe qui se referme ; nous sommes piégés.

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