Ce sera l’un des types de bricolages que nous effectuerons en vue du marché de Noël de CONFIGNON. Alors plutôt que de faire de grandes théories, une petite démonstration, photos à l’appui, devrait te permettre de donner envie de participer. Enfin j’espère…
En partant d’une image qui sera déjà imprimée que l’on scotchera sur la feuille plus épaisse utilisée pour l’origami, on commence par suivre tous les traits pleins avec un cutter.
Ensuite on commence par marquer tous les plis avec un outil adéquat. Attention, il y a des plis en vallée (creux) et d’autres en montagne (euh… le contraire de creux)
Après on prend le risque d’enlever le chablon (au passage, tu notes les traits au crayon, des fois qu’il faille remettre le modèle…)
Maintenant cela devient vraiment intéressant. La première opération consiste à découvrir tous les passages qui ont été mal découpés. Ici j’ai réalisé ma démo avec du matériel trouvé dans mon bureau, et je n’ai pas pris le temps de contrôler si la lame était aiguisée; eh oui, elle ne l’était pas bien… ça se voit d’ailleurs très bien sur la photo !
On peut maintenant attaquer les pliages. On y va progressivement, un pli après l’autre, sans trop plier tout de suite, juste de quoi amener au pli suivant, etc.
Ce modèle n’a que très peu de plis, et c’est très bien pour s’entraîner. On remarque encore bien les dégâts de la mauvaise coupe, surtout sur la tête du canard de droite. On fera attention à ça sur place.
Ne reste maintenant qu’à choisir la couleur de fond (pas terrible mon choix, j’ai pris parmi ce que j’avais sur place), on découpe au format voulu et on effectue tout de suite le pli principal.
Encore un peu de patience; on applique la colle au dos de la carte blanche là où c’est nécessaire et on colle les deux pièces. Notons qu’il n’est pas nécessaire que la feuille colorée soit à l’exacte dimension; on va de toute façon utiliser le massicot pour avoir des bords bien réguliers et bien d’équerre.
Pas trop mal, non, pour un essai ?
Et j’ai plein d’autres dessins à proposer; tout de même simples parce que le pliage, ce n’est pas si évident que ça. Il faut des mains propres et avancer patiemment. Je n’ai pas mesuré le temps total parce que je m’arrêtais pour prendre des photos, trouver la matériel qui me manquait, etc. Mais comme disent les Québécois: « c’est pas ben long » (et je n’arrive pas à reproduire leur accent 🙂 )